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 OTAN / Sarkozy et l'Otan : Le moment est venu.

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MessageSujet: OTAN / Sarkozy et l'Otan : Le moment est venu.   OTAN / Sarkozy et l'Otan : Le moment est venu. Horlog13Mer 11 Mar - 17:23

OTAN / Sarkozy et l'Otan : le moment et venu.

Sans surprise, le chef de l'état à annoncé mercredi sa décision de réintégrer le commandement de l'alliance Atlantique.
OTAN / Sarkozy et l'Otan : Le moment est venu. 651444

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi après-midi 11 mars que "le moment est venu" pour la France de réintégrer pleinement le commandement de l'OTAN.
"Le moment est venu de mettre fin à cette situation", a observé le président français, après avoir recensé, lors d'un discours en conclusion d'un colloque à l'Ecole militaire de Paris, les inconvénients de l'absence de la France du commandement militaire intégré de l'Alliance.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé qu'il écrirait aux autres membres de l'OTAN pour les informer de sa décision.
Le président français a confirmé que le Premier ministre engagerait la responsabilité du gouvernement sur sa politique étrangère et notamment sur la question de la réintégration de l'OTAN.
"Après avoir pris connaissance du résultat du débat, j'écrirai à nos Alliés pour les informer de ma décision", a annoncé Nicolas Sarkozy lors d'un discours en conclusion d'un colloque à l'Ecole militaire.


Inquiétudes




A l'Assemblée nationale, le retour annoncé de la France au sein du commandement intégré de l'Otan fait débat : fin d'une hypocrisie ou perte d'indépendance de la France ?
A droite, la majeure partie de l'UMP et le Nouveau Centre devraient se ranger derrière François Fillon, qui engagera la responsabilité de son gouvernement sur la politique étrangère de la France, le 17 mars à l'issue du débat sur la réintégration de l'Otan.
"Nous voulions un débat et un vote", s'est réjoui François Sauvadet (NC) en apportant le soutien de l'ensemble de son groupe au Premier ministre.
La question divise en revanche l'UMP, tiraillée entre ceux qui craignent trahir l'héritage du général de Gaulle et les autres, pour lesquels il faut mettre fin à une hypocrisie.
"La France n'a pas le choix", juge Claude Goasguen, qui "suivra le gouvernement mais avec beaucoup d'inquiétude" quant au "changement de la diplomatie américaine".
Pour Pierre Lellouche, "cela fait 20 ans que la France se rapproche de manière rampante" des Etats-Unis et "le président (Nicolas Sarkozy) a raison de mettre fin à un tabou et une hypocrisie".
"C'est notre intérêt national, cela ne gêne en rien notre indépendance et il a obtenu des contreparties extrêmement importantes", dit-il.
Des contreparties dont la gauche doute fort: elles sont "minimes" pour Jean-Michel Boucheron (PS) alors que la "démarche risque d'affecter l'image de notre pays dans le monde" et que ce n'est pas le rôle de la France que de se faire "l'ambassadeur des États-Unis".


"Pieds et mains liés"



A l'UMP, villepinistes et souverainistes -minoritaires au sein du groupe- sont sur la même longueur d'ondes : "c'est un signe que la France est totalement pieds et mains liés aux Américains, on aurait pu se passer de ce message", confie Jean-Pierre Grand.
Selon François Goulard, une quarantaine de députés UMP partagent cette inquiétude, déjà exprimée par deux anciens Premiers ministres de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Alain Juppé.
Tous ne devraient cependant pas l'exprimer lors du vote du 17 mars.
Evitant de poser directement la question de l'Otan, le vote de confiance portera en effet sur l'ensemble de la politique étrangère de la France.
C'est une "mauvaise manière", qui vise à "empêcher les députés de s'exprimer", traduit François Goulard.
Comme ses deux collègues, Jacques Myard ne prendra pas part au vote, estimant que le retour dans l'Otan est "une faute diplomatique".
"Erreur diplomatique", dit aussi Noël Mamère (Verts), selon qui "rejoindre l'Otan, qui ne sert plus à rien, ne fait que confirmer la tendance atlantiste du président de la République".
Au nom du PCF, qui réclame un référendum, Marie-George Buffet juge que le retour dans l'Otan est "une perte d'indépendance" pour la France. "On ferait mieux de travailler à la construction de l'Europe au lieu de se mettre sous le couvert de l'Otan sous l'égide des USA".


Les Français favorables



Membre fondateur de l'Otan en 1949, la France ne l'a jamais quittée et en est aujourd'hui le quatrième contributeur budgétaire et le cinquième en troupes.
Depuis 1995, des milliers de soldats français ont été engagés dans les trois grandes opérations menées par l'organisation transatlantique, en Bosnie, au Kosovo et en Afghanistan.
En 1966 cependant, le général de Gaulle avait claqué avec fracas la porte de son commandement intégré, au nom de la souveraineté d'une France qui développait alors son programme nucléaire.
Quatre décennies plus tard, le renoncement à cette voie singulière par un président souvent taxé "d'atlantisme" fait encore grincer des dents.
Certains, dans la majorité y voient un bradage de l'héritage gaulliste tandis que l'opposition dénonce une initiative susceptible de ruiner l'image d'indépendance de la France.
Les Français, quant à eux, semblent majoritairement favorables à l'initiative du président Sarkozy, à 52%, selon un sondage LH2-nouvelobs.com.

Source : Nouvel Observateur
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MessageSujet: New / New   OTAN / Sarkozy et l'Otan : Le moment est venu. Horlog13Jeu 12 Mar - 13:18

OTAN / Les USA sont "Ravis" du retour de la FranceLe Département de la défense américain salue l'annonce du retour de la france dans le comandement militaire intégré de l'Otan, officialisé mercredi par Nicolas Sarkozy.




Les Etats-Unis sont "ravis" de la décision de la France de rejoindre le commandement militaire intégré de l'Otan, quitté par Paris il y a 43 ans, a indiqué mercredi 11 mars le département de la Défense.
"Nous sommes ravis qu'après 43 ans d'absence, la France soit de nouveau à sa place dans la structure de commandement de l'alliance qu'elle a contribué à créer", a déclaré le porte-parole du Pentagone Geoff Morrell dans un communiqué.
"Même si leurs soldats ont combattu bravement au côté des nôtres en Afghanistan, leur retour complet dans tous les aspects militaires de l'Otan est une nouvelle bienvenue", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis se réjouissent de "travailler encore plus étroitement avec (les Français) dans les décennies à venir", a poursuivi le porte-parole.

"Le moment est venu"


Le président Nicolas Sarkozy a officialisé mercredi le retour controversé de la France dans le commandement militaire intégré de l'Otan tout en réaffirmant l'indépendance de Paris à l'égard de Washington.
"Le moment est venu de mettre fin à cette situation", a observé le président français, après avoir recensé, lors d'un discours en conclusion d'un colloque à l'Ecole militaire de Paris, les inconvénients de l'absence de la France du commandement militaire intégré de l'Alliance.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé qu'il écrirait aux autres membres de l'OTAN pour les informer de sa décision.
Le président français a confirmé que le Premier ministre engagerait la responsabilité du gouvernement sur sa politique étrangère et notamment sur la question de la réintégration de l'OTAN.
"Après avoir pris connaissance du résultat du débat, j'écrirai à nos Alliés pour les informer de ma décision", a annoncé Nicolas Sarkozy lors d'un discours en conclusion d'un colloque à l'Ecole militaire.

L'Otan salue


L'Otan a salué l'intention de la France de reprendre sa place dans le commandement intégré de l'Alliance.
"Je salue chaleureusement le choix du président français", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, dans un communiqué.
"Sa décision représente à la fois la culmination d'un rapprochement constant de la France vers l'Otan depuis 15 ans et une nouvelle impulsion aux relations entre la France et l'Alliance à quelques semaines du sommet de l'Otan de Strasbourg/Kehl, où l'Otan sera confrontée à des décisions stratégiques pour son avenir", a-t-il ajouté.
"La France a toujours été un allié important au sein de l'Otan. Sa contribution actuelle aux opérations et aux missions (de l'alliance) est cruciale", a-t-il ajouté.
"Sa pleine participation à toutes les décisions civiles et militaires et aux processus de planification ne peut à mon avis que renforcer encore l'Alliance. Je pense que cela ouvrira aussi de nouvelles perspectives pour une relation solide, confiante et complémentaire entre l'Otan et l'UE", a-t-il poursuivi.

Inquiétudes


A l'Assemblée nationale, le retour annoncé de la France au sein du commandement intégré de l'Otan fait débat : fin d'une hypocrisie ou perte d'indépendance de la France ?
A droite, la majeure partie de l'UMP et le Nouveau Centre devraient se ranger derrière François Fillon, qui engagera la responsabilité de son gouvernement sur la politique étrangère de la France, le 17 mars à l'issue du débat sur la réintégration de l'Otan.
"Nous voulions un débat et un vote", s'est réjoui François Sauvadet (NC) en apportant le soutien de l'ensemble de son groupe au Premier ministre.
La question divise en revanche l'UMP, tiraillée entre ceux qui craignent trahir l'héritage du général de Gaulle et les autres, pour lesquels il faut mettre fin à une hypocrisie.
"La France n'a pas le choix", juge Claude Goasguen, qui "suivra le gouvernement mais avec beaucoup d'inquiétude" quant au "changement de la diplomatie américaine".
Pour Pierre Lellouche, "cela fait 20 ans que la France se rapproche de manière rampante" des Etats-Unis et "le président (Nicolas Sarkozy) a raison de mettre fin à un tabou et une hypocrisie".
"C'est notre intérêt national, cela ne gêne en rien notre indépendance et il a obtenu des contreparties extrêmement importantes", dit-il.
Des contreparties dont la gauche doute fort: elles sont "minimes" pour Jean-Michel Boucheron (PS) alors que la "démarche risque d'affecter l'image de notre pays dans le monde" et que ce n'est pas le rôle de la France que de se faire "l'ambassadeur des États-Unis".

"Pieds et mains liés"


A l'UMP, villepinistes et souverainistes -minoritaires au sein du groupe- sont sur la même longueur d'ondes : "c'est un signe que la France est totalement pieds et mains liés aux Américains, on aurait pu se passer de ce message", confie Jean-Pierre Grand.
Selon François Goulard, une quarantaine de députés UMP partagent cette inquiétude, déjà exprimée par deux anciens Premiers ministres de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Alain Juppé.
Tous ne devraient cependant pas l'exprimer lors du vote du 17 mars.
Evitant de poser directement la question de l'Otan, le vote de confiance portera en effet sur l'ensemble de la politique étrangère de la France.
C'est une "mauvaise manière", qui vise à "empêcher les députés de s'exprimer", traduit François Goulard.
Comme ses deux collègues, Jacques Myard ne prendra pas part au vote, estimant que le retour dans l'Otan est "une faute diplomatique".
"Erreur diplomatique", dit aussi Noël Mamère (Verts), selon qui "rejoindre l'Otan, qui ne sert plus à rien, ne fait que confirmer la tendance atlantiste du président de la République".
Au nom du PCF, qui réclame un référendum, Marie-George Buffet juge que le retour dans l'Otan est "une perte d'indépendance" pour la France. "On ferait mieux de travailler à la construction de l'Europe au lieu de se mettre sous le couvert de l'Otan sous l'égide des USA".

Les Français favorables


Membre fondateur de l'Otan en 1949, la France ne l'a jamais quittée et en est aujourd'hui le quatrième contributeur budgétaire et le cinquième en troupes.
Depuis 1995, des milliers de soldats français ont été engagés dans les trois grandes opérations menées par l'organisation transatlantique, en Bosnie, au Kosovo et en Afghanistan.
En 1966 cependant, le général de Gaulle avait claqué avec fracas la porte de son commandement intégré, au nom de la souveraineté d'une France qui développait alors son programme nucléaire.
Quatre décennies plus tard, le renoncement à cette voie singulière par un président souvent taxé "d'atlantisme" fait encore grincer des dents.
Certains, dans la majorité y voient un bradage de l'héritage gaulliste tandis que l'opposition dénonce une initiative susceptible de ruiner l'image d'indépendance de la France.
Les Français, quant à eux, semblent majoritairement favorables à l'initiative du président Sarkozy, à 52%, selon un sondage LH2-nouvelobs.com.

Source : Nouvel Observateur
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